Une solution politique à la confrontation Etats Unis- Corée du Nord

Depuis les années 50, les Etats Unis ont menacé à  plusieurs reprises très clairement la Corée du Nord d’une attaque nucléaire. Tous les ans les USA effectuent des manœuvres militaires au large de la Corée du nord qui incluent une simulation de débarquement sur ce pays. La Corée du Nord, à plusieurs reprises, a demandé aux Etats Unis de dialoguer directement et a essuyé un refus. Oui, la Corée du Nord est menacée par les USA et il est légitime qu’elle cherche à  se protéger.

Il y a quelques jours, alors que la Chine et la Russie appellent à  l’apaisement et au dialogue, le président américain a menacé la Corée du Nord de destruction totale.

Ce que je crois, c’est que l’ultra droite américaine ne supporte plus l’existence de ce petit pays communiste et estime que le moment est venu de rayer de la carte ce témoin gênant des défaites US en Asie, cette vitrine d’une société d’un autre type, à  leurs yeux, insupportable.

Aujourd’hui les Etats Unis décident de faire monter la tension d’un cran et envoient leurs bombardiers faire de la provocation au large des côtes nord-coréennes.

Ce dont j’ai peur, c’est que Les Etats Unis aient déjà  décidé de déclencher une guerre. Si tel est le cas, la campagne médiatique va s’amplifier pour la justifier, comme cela a été fait avec les fameuses et fictives armes de destruction massive irakiennes.

Déjà  depuis plusieurs semaines, les journaux télévisés français ressemblent à  de la propagande comme jamais !

Alors que faire ? Exiger des Etats Unis qu’ils se concertent avec La Russie et la Chine pour mettre en place un dialogue avec la Corée du Nord.

Que veut la Corée du Nord ? Un engagement des USA qu’ils ne chercheront pas à  les détruire par la guerre. Je propose que nous soutenions cette demande qui est raisonnable et légitime.

Anticiper la géopolitique de demain

La Chine se range du côté de l’Iran. Une coalition est en train de naître pendant que nos médias ne parlent que de vaccins et de tests : Chine, Russie, Iran. Énorme bloc. Il faut le briser tant qu’il est temps.

Et nous, là dedans ? Nous sommes soumis aux États-Unis, qui nous sommeront de les soutenir si le conflit avec la Chine se déclenche.

Il est urgent de constituer un grand bloc de puissances grâce auquel nous serons en sécurité. Si guerre, il doit y avoir, nous la gagnerons. Mais guerre, il n’y aura pas si nous sommes assez forts.

Aujourd’hui, nous sommes en danger, allié et dépendant d’une puissance en déclin, les États-Unis, qui se désagrège de l’intérieur, qui est haïe dans une grande partie du monde.

Une énorme erreur, impardonnable, a été faite par nos élites après la chute du mur de Berlin : rejeter la Russie. Nous l’avons poussée dans les bras de la Chine. Ce qu’il fallait faire, ce qu’il faut faire, c’est basculer les alliances et mettre en place une coopération approfondie avec la Russie, en faire notre alliée. Ainsi nous la coupons de la Chine, et la faisons basculer de notre côté.

Au sud, l’Afrique. Pouvons nous nous permettre de laisser l’Afrique aux Chinois ? Non. Il est urgent et vital de lancer un immense plan de coopération économique, militaire, culturel -dans un esprit de respect mutuel- avec les pays Africains. Nous avons des atouts. Une grande partie de l’Afrique est francophone.

Même chose pour l’Amérique du Sud. Est-elle forcement liée aux États Unis ? Non. Ils sont presque partout détestés. Avec les liens qu’ont l’Espagne et le Portugal avec ces pays, nous pouvons les rattacher à notre camp.

Reste l’Inde et le sud est Asiatique. L’Inde viendra vers nous. Je la vois mal faire bloc avec la Chine, ce qui serait catastrophique pour nous. L’Inde est vitale.

Nous aurions déjà un bloc Europe, Russie, Afrique, Amérique du Sud, Inde. C’est énorme. Un bloc suffisamment puissant pour refuser de prendre part à une guerre entre les USA et la Chine, et pour être garanti d’être ni menacé, ni attaqué, ni par l’un ni par l’autre.

Nous aurons une continuité territoriale de l’Atlantique au Pacifique, du pole nord au pole sud (nonobstant la méditerranée), ce qui est un atout considérable.

L’Iran devrait suivre la Russie, avec le monde chiite. Quant à la Turquie, il faut absolument l’amener vers nous, car elle est à notre porte sud-est et entraîne le monde sunnite.

Le sud est Asiatique et le Japon soit viendront avec nous, soit resteront avec les États-Unis, constituant un troisième bloc. Je vois mal la Grande Bretagne rester à l’écart de notre coalition.

Les Chinois ne vont pas se laisser isoler sans résistance. Ils vont nous disputer l’Afrique et le sud-est asiatique. Peut-être ne pourrons nous pas rallier les seconds, mais nous devons gagner les premiers. Car l’Afrique, c’est notre banlieue sud.

Après ces attaques, devant nous, une exigence de travail et d’intelligence

Une vision plus large
« La peur va changer de camp ! ». J’ai déjà entendu cela de Pasqua, puis de Sarkozy. Quelques opérations de police, beaucoup de bruit médiatique et pschitt ! Plus rien ! Charlie hebdo, le bataclan, l’hyper casher. Des discours musclés à la pelle, beaucoup de commémorations, de marches blanches, de fleurs, les politiques et les médias qui s’enflamment sur l’unité nationale retrouvée, certains qui embrassent les flics. Puis … pschitt !! Plus rien. Rien n’émerge. Aucune analyse, aucune réflexion. Aucune action de fond. Les politiques reviennent à leur préoccupations du moment. Les journalistes aux faits divers.
Y croire cette fois ? Pourquoi pas ? Il faut dire que le choc est peut-être encore plus violent que les fois d’avant. La symbolique d’un homme décapité… Nous avons franchit plusieurs marches dans l’horreur et la sauvagerie. Cela va-t-il suffire pour que la société française réagisse ?Pour que ceux qui fabriquent l’opinion – les hommes politiques, mais aussi les journalistes, les artistes, les écrivains, les hauts fonctionnaires, les intellectuels – changent leur regard sur l’état de la société et osent voir les problèmes qui existent, une fois passé le périphérique parisien…
Avant ce dernier drame, certains ne parlaient que de répression. Les autres en face que de prévention.
Les deux sont nécessaires. Il y a des règles et la punition pour ceux qui ne les respectent pas, comme il y a des droits et aussi, en balance, des devoirs.
Après ce choc, ce traumatisme, le discours aujourd’hui c’est la répression. Tout ce beau monde bascule dans un discours exclusivement punitif …Un peu de mesure et de calme seraient bienvenus sur les plateaux télés. Ne soyons pas toujours dans l’excès…
Oui, il faut absolument que les règles de notre société s’appliquent partout. C’est tellement évident qu’il est incompréhensible qu’il y ait un débat là dessus. Cela ne va pas être simple de faire respecter la loi sur tout le territoire, à tout heure du jour et de la nuit. Mais c’est un enjeu. C’est un défi que nous ne pouvons pas nous permettre de ne pas réussir.
Et pour le réussir, il faut prendre à bras le corps un autre enjeu, un autre défi, encore plus grand : ramener dans le bercail tous ces compatriotes qui se sont perdus. Pour rester une « collectivité », un peuple qui partage un même destin, une famille qui a décidé de vivre dans une même maison, nous devons ramener dans la collectivité chacun de ces membres.
Nous ne pourrons définir et mettre en place des solutions que si, enfin, les français réapprennent à s’écouter, à se respecter, à admettre les points de vues différents comme une chance de s’enrichir mutuellement. Personne n’a LA solution dans son coin. Nous la construirons en y travaillant ensemble.
Reconnaissance, éducation, respect, exigence, acceptation de l’autre, … Nous avons tellement laissé se détériorer la situation qu’on ne sait plus par quel bout prendre le problème. Essayons de commencer.
La première action à mener, peut-être symboliquement la plus importante, est de dire à tous les français qu’ils sont tous accueillis dans la communauté, quelque soit leur origine, leur race. Il n’est pas aisé de s’intégrer dans une société si elle vous rejette et fait preuve de racisme à votre égard. Il y a eu et il y a toujours beaucoup trop de racisme dans la société française. Déjà il y a 50 ans envers les Espagnols, puis les Italiens, les Portugais. Et cela a continué avec les Tunisiens, Marocains, les Algériens, les Africains …
Les premiers ont réussi à s’intégrer peut-être parce que leur culture d’origine était plus proche de la notre. Mais sûrement, surtout, parce la société française d’une part était plus exigeante quant au respect de ce qu’elle est, et d’autre part était plus capable d’intégrer, de donner à ces immigrés la chance d’avoir un travail, de progresser socialement. On trouvait un travail et un logement en France dans les années soixante même avec un nom espagnol. Ce n’est pas le cas ou tout au moins c’est difficile dans la France des années 80 et jusqu’à aujourd’hui si on porte un nom marocain, tunisien ou d’un pays d’Afrique noire.
Il y a 30 ou 35 ans, je m’interrogeais. Quelles vont être les conséquences de ce racisme ambiant, de ce rejet de toutes ces populations? Nous avons la réponse aujourd’hui.
Ces populations se sont regroupées, ont construit une société à part. Se sont rabattues sur leur identité propre car ne se diluant pas dans la société française. Pour faire la part des choses, on peut s’interroger sur leur propre responsabilité. Elles n’ont sûrement pas fait tous les efforts nécessaires pour s’intégrer à la société française. Du fait de l’écart avec leur culture d’origine ? Je ne sais pas. Du fait sans aucun doute que la société française, une partie en tout cas, ses médias, ses élites, ses influents leur renvoyait qu’il était tout à fait légitime de revendiquer sa différence, que c’était même un droit, légitime de ne pas changer un iota ce qu’ils étaient.

Première tâche : Clarifier nos valeurs , quel est le ciment de notre collectivité ? Clarifier nos droits et nos devoirs.
La différence est une richesse, oui, mais tant qu’elle n’empêche pas un ciment d’exister entre tous les membres d’une collectivité. S’il n’y a plus de ciment, l’édifice s’écroule.
Nous n’avons pas su identifier la limite entre un apport extérieur qui enrichit et ce qui n’est pas tolérable car contraire à nos valeurs.
C’est une tache immense qui est devant nous.
Pour me faire comprendre : la société française s’enrichit par exemple de pratiques culinaires, de types musicaux venus d’Afrique, mais se perdrait si elle tolérait la pratique du mariage forcé. Tant que nous sommes dans les extrêmes, la réponse est claire, quand on va vers le milieu, c’est plus compliqué … Alors, prenons le taureau par les cornes et commençons, ensemble, ce travail.
Il est indispensable ensuite de bien définir les droits et les devoirs d’un citoyen français. On ne parle plus que de droits aujourd’hui, mais chaque citoyen a des devoirs. Est ce si difficile à admettre ? Le devoir de respecter la loi, c’est une évidence, le devoir de respecter l’autre, le devoir d’accepter qu’il ne pense pas pareil que nous, le devoir d’accepter que la limite de notre liberté s’arrête là où commence celle de l’autre. J’ai le droit d’écouter toutes les musiques que je veux chez moi mais l’autre a le droit de pouvoir dormir. J’ai le droit de dire que je ne suis pas satisfait mais j’ai le devoir de le faire en respectant l’autre.

Deuxième tâche : Éduquer
Éduquer les enfants, bien sûr et pour cela, il y a, après la famille, l’école. Ah, l’école ! Vaste sujet ! Je ne dirai qu’un chose : une fois que la société s’est mise d’accord sur ce que l’on doit y enseigner, alors rien n’est négociable. Pour se mettre d’accord sur ce qu’il faut y enseigner, il faudra avoir mené au bout la première tache.
Le contenu des programmes d’histoire doit être conçu avec le souci de donner à l’enfant plusieurs regards. Éviter les simplifications ou les discours partisans qui faussent la compréhension des mouvements historiques, fuir « l’air du temps » et les modes, fuir les extrêmes. Avoir le souci de lui montrer les diverses facettes d’une situation, lui apprendre que dans la vie, ce n’est pas tout, tout blanc, comme dans le monde de Disney. Ainsi nous formerons des citoyens capables de réfléchir de leur propre chef et de se faire leur propre opinion. Une vraie opinion et non pas répéter ce qu’a dit la télé.
Il est indispensable que l’école soit efficace et les méthodes de travail doivent être décidées au regard de leur efficacité. Nous avons le devoir de corriger une école qui laisse sur le bas côté trop enfants. Si les enfants ne suivent pas, il faut changer les méthodes. Ils n’auront alors pas besoin de cours de soutien puisqu’ils assimileront la leçon en classe.
L’efficacité de l’école est un enjeu pour une société qui veut, le plus possible, l’égalité des chances. L’école doit permettre à un enfant d’un milieu social pauvre de réussir, qu’il vienne du fin fond de la campagne française ou qu’il soit issu de l’immigration. Et il faudra que la société ensuite permette l’ascension sociale pour ceux qui ont réussi à l’école, et donc leur donne, comme à tous français, un travail.
Égalité des chances le plus possible et ce sera déjà beaucoup. Ne demandons pas l’impossible à l’école. Il faudra l’intervention d’autres structures pour effacer les différences sociales.
Et cela nous amène aux parents. Des parents non éduqués ou non intégrés, ne peuvent pas conduire leur enfant à l’intégration et au succès. Nous devons donc organiser l’éducation de certains parents. Ceux à qui, enfants, dans leur propre famille, on n’a pas appris le B.A BA du comportement social : politesse, respect de l’autre, valeur du travail, respect des règles, acceptation de contraintes inhérentes à la vie en groupe, etc… Ceux qui sont sortis en échec du système scolaire : maîtrise de la langue, connaissance de l’organisation de la République et de ses valeurs, etc… Tout cela peut concerner des populations issues de l’immigration mais aussi certaines d’origine française.
Il est temps de réintroduire de l’exigence partout, à l’école, dans les lieux publics, les trains, les magasins, la rue … Exigence du respect de l’autre.

Troisième tache : donner à chacun la possibilité de vivre normalement dans la société française.
L’école donnera les mêmes chances à tous, mais ensuite, chacun doit pouvoir trouver un travail, selon sa compétence et ses capacités, quelque soit son nom ou son origine sociale.
Chacun doit pouvoir trouver un logement, selon ses besoins et ses moyens, avoir accès à tout lieu, toutes activités …
Un gigantesque travail d’éducation de toute la société doit être mené afin d’éliminer les comportements de ségrégation, d’exclusion basé sur la race, l’origine géographique ou sociale.
Immense tache.
Tous ces défis ne pourront être relevés qu’avec un électrochoc d’intelligence, 380 Volts qui réinitialisent les cerveaux : des politiques, oui, qu’on accable beaucoup trop, mais aussi des journalistes qui se dédouanent toujours d’une quelconque responsabilité sur quoique ce soit, de tous ceux qui ont une influence sur le cours des choses, c’est à dire de nous tous.
Nous avons devant nous une exigence de travail et d’intelligence.

Bombardement sur la Syrie

Le PtiSarko a voulu faire joujou avec les Rafales et ainsi a bombardé la Libye et a installé au pouvoir des islamistes.
Hollandus, lui, s’est fait son Mali . On a détruit 20 pick-ups et fait cocorico. Et les islamistes sont toujours là.
On aurait pu penser que Macrounou aurait eu plus de cervelle, mais, non. Il a voulu lui aussi jouer à la bombinette.
Il se met a la queue du grand Trump et envoie quelques avions bombarder la Syrie, sans aucun mandat de l’ONU, comme font les états voyous. Heureusement, les bombes occidentales, elles, ne font jamais de morts civils, comme nous l’expliquent sérieusement les journalistes sur nos médias !!
Quelle tristesse ! Nous n’avons plus de diplomatie indépendante, nous perdons notre capacité à jouer le rôle d’arbitre et de conciliateur !
Comment nous voit le monde ? Un petit état à la botte des USA ?
Nos positions sont irréalistes, déconnectées des réalités du terrain. Nous imaginons des solutions mettant à l’écart des forces incontournables (Bachar, l’Iran, la Russie).
Pendant qu’on gesticule, la Russie vainc par une intervention au sol les islamistes, prolonge cette action militaire en tentant de trouver, en accord avec toutes les forces régionales, une solution politique. La Russie fait avancer des négociations (dont on ne parle jamais dans les médias occidentaux), avec l’appui de la Chine, de l’Inde (oh ! ça ne représente que plus de la moitié de l’humanité !).
Ainsi, au yeux du monde, les Occidentaux, une fois de plus apparaissent comme des irresponsables, prompts à mettre le feu partout. Heureusement, il y a dans les autres régions du monde des dirigeants qui réfléchissent, qui sont des hommes de paix cherchant par la négociation des solutions pacifiques.

Corée du Nord: initiative de la diplomatie française en vue d’un apaisement et de l’ouverture de négociation?

Lettre au journal Marianne:
J’ai beaucoup appris par contre avec l’article de Pascal Varejka « Corée : La guerre inachevée » (25 aout). Merci. Peut-être pourrait-on rajouter que la Corée du Nord a de bonnes raisons de se sentir menacée par les Etats Unis qui ont, dixit Paris Match du 7 sept 2017, « 30 000 soldats au sud du 38ème parallèle, plus 50 000 au Japon, sans compter Guam et les Philippines », Etats Unis qui « ont à deux reprises en 1951 et en 1953, failli recourir à la bombe atomique contre la Corée du Nord». Etats Unis dont le président « Clinton avait envisagé d’envoyer une bombe atomique sur la Corée de Nord en 1994 ». « La Corée du Nord veut des négociations et sa position comporte quatre points principaux :
-reconnaissance officielle du régime et signature d’un pacte de non-agression avec les Etats Unis
-établissement de relations stables avec Washington et le reste de la planète
-levée des sanctions onusiennes,
-signature d’un traité de paix avec le Sud ».

La situation pourrait s’aggraver rapidement et l’agressivité des Etats Unis crée une situation dangereuse.
Quelle serait la réaction de la Chine en cas d’attaque contre la Corée du Nord ? Nous n’avons pas le droit de rester inactif.

Marianne pourrait-il faire un article qui explique notamment le point de vue de Pyongyang ? De la Russie et de la Chine ? Et qui appelle à une initiative de la diplomatie française en vue d’un apaisement et de l’ouverture de négociation ?
Je vous remercie de votre réponse.

Incompétents ou machiavéliques

Je ne crois pas une seule seconde que le gouvernement de la 4ème puissance mondiale , la France, n’a pas les moyens de contrôler 200 ou 300 personnes et de les empêcher de saccager un centre-ville ou de casser les vitres d’un hôpital. Si cela se produit, soit ceux qui dirigent sont incompétents, soit ils ont fait le choix de laisser faire toutes ces violences car cela, finalement, sert leur intérêt.

Dans les deux cas, c’est inadmissible. Et je ne comprendrais pas que Cazeneuve puisse rester encore 1 jour ministre de l’Intérieur. Sans parler de ceux qui sont au-dessus…

Obama et Hiroshima

Obama est à Hiroshima. Non … il ne présente pas d’excuses …

La raison d’être de la bombe nucléaire est de neutraliser une menace vitale pour son peuple. Les Etats Unis ont lancé la bombe sur 2 villes japonaises, habitées par des centaines de milliers de civils qui ne représentaient aucunement une menace vitale pour le peuple américain.
Ça s’appelle un crime contre l’humanité.

Alors, monsieur Obama, il n’y avait qu’une seule chose à faire à Hiroshima, que ferait tout homme qui respecte le droit international et les droits de l’homme : se mettre à jour sur le sol d’Hiroshima et implorer le pardon de ses habitants
Mais vous n’avez ni cette lucidité et ni ce courage…

La chirurgie et les bombes

Daesh recule.

Les journalistes sont bien embêtés. Ils sont quand même obligés de mentionner le rôle utile de la Russie. Après avoir, en long, en large et en travers, dénoncer l’intervention Russe.
A cette occasion, les journalistes ont appris que les bombes faisaient des morts. C’est vrai que, pendant ces 25 dernières années, les interventions militaires occidentales n’avaient pas permis cette compréhension. En effet, une bombe occidentale, c’est bien connu, ne réalise que des interventions chirurgicales. Les dégâts latéraux ne concernent, par exemple, que quelques centaines de milliers de civils tués lors de l’intervention occidentale en Irak (combien 200 000 ? 300 000 ?).
Cela est bien peu et ne se voit pas, comparés à quelques milliers en Syrie…

Assurer la sécurité des citoyens

En France et en Belgique, on arrête les mecs après qu’ils aient ont commis les attentats.
En Belgique, certaines personnes mal intentionnées demandent si le rôle de l’état n’est pas d’assurer la sécurité des citoyens et de neutraliser les criminels AVANT qu’ils ne tuent ? Les Belges sont vraiment des gens tordus.
En France, les félicitations pleuvent sur la Police et les services de renseignements après la mort de 150 personnes. Le ministre Cazevieille congratule et se congratule.
Dormez tranquilles, braves gens ! Pour vous protéger, le président modifie la constitution et a prévu une réunion dans 4 mois à Bruxelles pour discuter d’un planning de négociations qui devrait, si tout se passe bien, débuter début 2018.
Si vous protestez, l’Etat, attentif, enverra les gardes mobiles pour vous taper dessus. Preuve : la répression avant-hier des manifs étudiantes, celle, il y a quelques mois de la manif des avocats, tous, c’est bien connu, individus extrêmement dangereux.

La musique dans le monde

Hier la télé nous a servi une pièce d’orfèvre de propagande. Elle nous montre d’abord une vingtaine de personnes, trouvées on ne sait où, affublées de teeshirts à l’image des Rolling Stones, d’un enthousiaste débordant. Puis nos journalistes interrogent une dame dans la rue qui, horreur, ne connait pas les Rolling Stones. Ils nous font partager alors leur réflexion d’une grande profondeur philosophique: comment peut-on vivre sans connaitre les Rolling Stones ? Preuve de l’horreur de ce régime. CQFD (Ce Qu’il Faut Démontrer).
Comment peut-on vivre en France, en Europe, aux US sans connaitre toute la richesse de la musique Cubaine et hispanique?

Sans connaitre Pablo Milanés, un des grands chanteurs populaires cubains, el GrupoAlabao représentant de tous ces groupes cubains qui font une musique de qualité, FACUNDO CABRAL, grand chanteur argentin, prix Nobel de la Paix 2008, Miguel Bosé le Johnny Hallyday espagnol, ou Alejandra Gabriela Guzmán Pinal, « La Reina del Rock mexicana », ou chez les plus jeunes, Thalia la Mexicaine et tant d’autres…

Les régimes politiques chez nous doivent être bien horribles et anti démocratiques pour nous tenir si ignorants de toutes ces richesses.
Pour nos médias, les Cubains sont heureux aujourd’hui. L’Amérique a envoyé 4 vieillards aux visages minés par la drogue et l’alcool pour leur montrer ce qu’est la Musique. A Cuba, pays où la musique est REINE ! J’HALLUCINE!!!